Les origines du pâté de Périgueux
Ce sont les pâtissiers qui élaboraient le pâté à l’époque médiévale. Ils garnissaient une pâte de divers ingrédients allant de la viande au poisson. L’un de ces premiers pâtissiers de Périgueux est une femme se prénommant Marie Raulet et ayant vécu au XVe siècle. La confection de pâtés consacre la notoriété du quartier de Taillefer au cours des XVIIe et XVIIIe siècles. C’est toute une lignée de pâtissiers qui se distingue à l’époque dans le sillon de Pierre Villereynier, le « Pâtissier du Roy », très connu pour ses pâtés de perdrix rouges qui forgent la réputation de Périgueux jusqu’à la capitale.
Mais aujourd’hui et ce depuis plus de 100 ans, c’est le pâté au foie gras sans croûte qui s’impose dans les assiettes. Devenu un mets de fête, le pâté de foie gras à la truffe est confectionné pendant la saison froide. Afin de préserver la tradition ancestrale de préparation du pâté de Périgueux, la Confrérie gourmande du Pâté de Périgueux est créée en 1975. Elle organise désormais chaque été un concours désignant le meilleur pâté de Périgueux de l’année.
Comment se prépare le pâté de foie gras ?
Cette spécialité du Périgord est élaborée à partir de deux ingrédients phares de la gastronomie de la région que sont le foie gras et la truffe. Il peut se concocter en conserve mais aussi en croûte, une manière de faire revivre la tradition. Le pâté est constitué d’une trentaine de morceaux de foie gras entiers (soit de canard, soit d’oie) non cuits et d’au moins 3 truffes. Le tout est mélangé à une farce de viande de porc liée avec de l’œuf, poivrée et salée et éventuellement agrémentée d’alcool comme de l’armagnac, du madère ou encore du cognac. Le pâté de foie gras se sert comme hors d’œuvre et se marie parfaitement avec un Bergerac rouge ou un vin blanc sucré.